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17 avril 2012

Soins à domicile – Pour plus de mesures d’action et moins d’excuses

Susan Eng est vice-présidente de la représentation à l’ACR, organisme national non sectaire et sans but lucratif, voué à la promotion des changements sociaux en vue d’une sécurité financière, d’une équité d’accès aux soins de santé et d’une absence de discrimination au cours du vieillissement, pour tous les Canadiens.

Le système de soins de santé fonctionne le mieux quand il nous aide à vivre comme nous le voulons, là où nous le voulons, même avec des problèmes de santé. Les gens veulent rester à domicile le plus longtemps possible et ils ont besoin d’une gamme complète de soins de santé communautaires pour ne pas être placés en établissements de soins. En ces temps d’austérité, la bonne nouvelle est que cette solution permettra des économies de plusieurs milliards de dollars au système de santé.

Les politiciens vantent tant les mérites de Vieillir chez soi que la plupart de nous croient que le système requis est en place. Ce rapport du Conseil de la santé nous rappelle que ce n’est pas du tout le cas. Il existe tout un ensemble disparate de services – dont les possibilités d’accès et les normes varient – d’un bout à l’autre du Canada. Même quand des services de soins à domicile sont en place, un plafond est imposé. Les aidants familiaux doivent donc prendre la relève, faute de quoi les personnes qui ont besoin de soins doivent aller en établissements.

En Ontario, le budget déposé le mois dernier a marqué un progrès pour Vieillir chez soi en augmentant les fonds alloués aux soins communautaires, alors que les autres postes budgétaires ne connaissaient aucune hausse. Mais il faut faire plus. Depuis longtemps, l’ACR demande aux gouvernements de faciliter un continuum de soins uniformes allant des soins actifs jusqu’aux soins en fin de vie.

Les soins à domicile en phase post-aiguë ont été identifiés comme les prochains services essentiels dans les accords sur la santé de 2004, et des milliards de dollars leur ont été consacrés. Le fait que nous soyons si loin d’avoir concrétisé ce but près de 10 ans plus tard est une honte nationale.

Finir ses jours chez soi dans la sécurité et le confort devrait être un fait acquis. Avec toutes les recherches et toute la technologie disponibles de nos jours, il n'y a plus d’excuses.

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