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16 mai 2012

Les promesses des outils en ligne de soutien à l’autogestion

Neil Seeman est résident principal, Innovation dans le système de santé, à Massey College à l’Université de Toronto. Il est aussi PDG de The RIWI Corporation, entreprise technologique spécialisée dans les grandes bases de données, et PDG de la Health Strategy Innovation Cell, unité de recherche sans but lucratif sur les cyberoutils de gestion des maladies.

À la Health Strategy Innovation Cell et à The RIWI Corporation, mes collègues et moi explorons la puissance des interactions en ligne dans le secteur des soins de santé. Nous sommes à l’aube de cette évolution. Notre compréhension du Web ne fait que commencer. Par exemple, nous découvrons tout juste comment les gens faiblement alphabétisés, qui maîtrisent mal l’anglais et qui n’ont guère accès au Web, peuvent utiliser le Web avec efficacité.

Quels que soient ces défis, ils doivent être considérés face aux promesses, qui s’avèrent immenses. Nous pouvons mieux comprendre les préférences des patients en écoutant (éthiquement, dans le cadre de forums ouverts) ce que les patients exigent, veulent et attendent de leur système de soins de santé. Souvent, ce sont des préférences à bas coûts. Ainsi, nous pouvons mieux comprendre comment le public réagit à certains renseignements, par exemple sur les vaccins, en ligne. Nous pouvons partager les pratiques exemplaires, en collaboration, pour savoir comment utiliser les médias sociaux au sein des organismes de santé et entre eux. Nous pouvons découvrir ce que le gouvernement considère être le meilleur rôle du gouvernement dans l’établissement des différents types de politiques de promotion de la santé.

Nos recherches pour le Conseil canadien de la santé nous ont amenés à comprendre qu’avec les programmes en ligne, les patients peuvent décider où et quand participer. Nous avons aussi conclu que la technologie peut permettre de surmonter l’isolement qui résulte des distances, du climat, des incapacités physiques, des responsabilités familiales ou des hésitations à participer à des groupes. Souvent, les patients atteints de maladies qui s’accompagnent d’une forte stigmatisation, comme le VHS/sida ou les troubles psychiatriques, sont plus actifs en ligne – participant avec les prestateurs de soins et les autres personnes qui souffrent – qu’en personne.

Quelles que soient les promesses des interactions dans le cyberespace pour le soutien à l’autogestion, ce rapport du Conseil de la santé souligne l’importance de faire le lien entre l’interface clinique directe et les outils d’information en ligne.
Avez-vous déjà utilisé un réseau social pour gérer votre maladie chronique? Aimeriez-vous le faire? Recommanderiez-vous les interactions en ligne à un membre de votre famille? Quelles sont les possibilités – et les obstacles?

Pour tout renseignement, s’adresser à :
neil.seeman@utoronto.ca
http://www.linkedin.com/in/seeman

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